Moderniser le droit de l’environnement
Encore plus de contraintes et de culpabilité ?
Depuis des années notre corporation est montrée du doigt pour tous les impacts environnementaux. En vingt ans nous avons appris à nous passer de près de 50 % des spécialités phytopharmaceutiques, nous avons affiné nos pratiques, nous avons réduit les doses de produits utilisés, près de 10 % d’entre nous se sont même convertis à l’agriculture biologique.
Nos pratiques culturales ont été modifiées sur des bases arbitraires telles que les directives nitrate, les couverts hivernaux et autre éléments topographiques tant incompréhensibles qu’inefficaces !
Nous avons investi dans de nouveaux équipements matériels et adapté nos bâtiments au prix de notre compétitivité vis-à-vis de nos collègues des autres pays Européens, sans parler des pays tiers. Une multitude de démarches administratives ont vu le jour ces dernières années, avec les DAPA, certiphyto, certification des prestataires, Installations classées pour l’environnement (ICPE), cahier d’enregistrement, plan d’épandage, plan de fumure, autorisation de pompage… Tous ces efforts pour rester sur le banc des accusés et courber le dos sous le manque de fermeté de la FNSEA qui cogère les contraintes avec la classe politique…
Dans le cadre de la modernisation du code de l’environnement, la Coordination Rurale 37 fait part de ses positions au ministère de l’environnement. Il est important de simplifier et de rendre plus efficace ces lois qui se télescopent souvent avec les autres codes (Pénal, civil, rural…). Très active sur les dossiers environnementaux (directive nitrate, BCAE…), la Coordination Rurale 37 a pour volonté de montrer, une fois de plus, que les règles peuvent être simples, économiques, efficaces et justes…
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